Microshading/microblading: quelles différences ?

Microshading/microblading: quelles différences ?

Pour faire un microblading, la praticienne dessine des traits sur la ligne du sourcil à l’aide d’un dermographe afin d’avoir un résultat prononcé. A contrario, ce sont de petits points qui sont réalisés avec le microshading afin d’assurer son fini naturel. Parce que l’encre appliquée pour le microshading reste en surface de l’épiderme, cette technique est moins douloureuse que le microblading, demandant de planter plus profondément l’aiguille de tatouage.

Si le microblading et le microshading sont toutes deux des solutions semi-permanentes pour combler les sourcils, elles se distinguent par la façon dont sont tatoués les sourcils.

Le Microblading

Issu d’une gestuelle asiatique ancestrale, le microblading, aussi appelée technique 6D, est un maquillage semi-permanent qui permet de restructurer un sourcil de manière « plus vraie que nature ».

il s’agit réellement d’une calligraphie des sourcils réalisée à l’aide d’un stylo métallique et de nano aiguilles réunies sur une même ligne qui forment une fine lame. Cela permet d’obtenir une réplique parfaite du sourcil naturel idéal en une heure de temps seulement. » Comment procède la technicienne ? Elle redessine le sourcil et comble les trous en traçant un trait ultra fin qui imite le poil à la perfection.  Effet naturel garanti dès la fin de la prestation ! Après la première séance, une séance de retouche est nécessaire environ trois semaines après pour fixer le travail de pigmentation et lui assurer une longue durée d’environ un an et demi.

MICROBLADING : QUELLE DURÉE ?

Contrairement au maquillage permanent qui peut parfois virer au rouge ou au bleu au fil des mois, le microblading est durable dans le temps et s’estompe tout en douceur au bout d’un an et demi environ. Cette technique consiste en effet à pigmenter les couches supérieures de l’épiderme à l’aide d’aiguilles. On se situe seulement à 0,2-0,3 mm sous l’épiderme alors que le dermographe électrique du maquillage semi-permanent va jusqu’à 0,5-0,8mm. Du coup, on n’abîme pas les capillaires, on ne touche pas les bulbes et on n’a pas de problème de repousse de poils.

MICROBLADING ET DOULEUR : ÇA FAIT MAL ?

Puisque les aiguilles pénètrent moins profondément sous la peau, elles touchent moins de terminaisons nerveuses et cela fait moins mal que le maquillage semi-permanent. De même on constate généralement moins de saignement. La cicatrisation n’en est que plus rapide. Pas de petites croûtes gênantes dans les jours qui suivent la prestation !

Microshading : la technique parfaite pour des sourcils naturels

Similaire à la technique prisée du microblading, le microshading est un procédé de pigmentation semi-permanente des sourcils, qui présente les avantages d’être moins douloureuse, plus naturel et adaptée aux peaux sensibles. On vous explique tout sur le microshading.

Le microshading, c’est quoi ?

Le microshading est une méthode semi-permanente de remplissage des sourcils pour qu’ils paraissent plus fournis, épais, avec un rendu naturel. Le but est de remplir le sourcil avec un effet d’ombrage (« shade » signifiant « ombre » en français) afin d’avoir un résultat dégradé et donc naturel. Grâce à son rendu poudré, le microshading donne l’illusion d’un sourcil maquillé au crayon à sourcils, mais sans maquillage.

Comment se déroule une séance de microshading ?

Bien que le microshading ne soit pas très douloureux, les plus sensibles peuvent appliquer une crème anesthésiante sur les sourcils  avant la séance, qui dure environ une heure. A l’aide d’un dermographe à aguille, la praticienne injecte un à un les pigments semi-permanents sous la peau, en veillant à créer un dégradé harmonieux. Après la séance, le résultat est assez épais et foncé : pas de panique, ni de raté en vue car l’intensité s’estompe doucement pour afficher un sourcil parfait au bout d’un mois. Il en est de même pour les rougeurs qui peuvent apparaître autour des sourcils : elles disparaissent après quelques jours. Il faut ensuite compter une à deux retouches par an.

Sachez que sur les peaux noires et métisses, le microshading risque de s’estomper plus facilement car le pigment peut devenir gris. Davantage de retouches seront donc nécessaires pour garder des sourcils impeccables.

Cicatrisation et entretien du microshading

Après la séance vient ensuite la phase de cicatrisation. La formation d’une croûte peut apparaitre dans les 24 heures suivant le traitement : c’est normal. Il est important de ne pas y toucher car la croûte s’enlèvera d’elle-même. Tant que la croûte persiste, appliquer une crème hydratante adéquate, type vaseline, est essentiel pour hydrater les sourcils. Durant cette période, il est aussi recommandé d’éviter l’eau, les shampoings ou encore les baignades.

Concernant l’entretien des sourcils après la cicatrisation, il est conseillé d’éliminer les poils indésirables à la pince à épiler, car la cire risque de favoriser la décoloration du microshading.

Les avantages du microshading

Parce qu’il pénètre moins profondément dans l’épiderme que le microblading, le microshading est peu douloureux et convient aux peaux sensibles ou grasses. De plus, la technique du microshading offre un résultat plus naturel et harmonieux, pour créer l’illusion parfaite d’un sourcil maquillé en légèreté. Enfin, l’un des derniers atouts séduction du microshading est qu’il dure longtemps : entre 1 an et 1 an et demi. Une solution semi-permanente parfaite pour gagner du temps chaque jour !