Si le microblading et le microshading sont toutes deux des solutions semi-permanentes pour combler les sourcils, elles se distinguent par la façon dont sont tatoués les sourcils.
Pour faire un microblading, la praticienne dessine des traits sur la ligne du sourcil à l’aide d’un dermographe afin d’avoir un résultat prononcé.
A contrario, ce sont de petits points qui sont réalisés avec le microshading afin d’assurer son fini naturel. Parce que l’encre appliquée pour le microshading reste en surface de l’épiderme, cette technique est moins douloureuse que le microblading, demandant de planter plus profondément l’aiguille de tatouage.
Issu d’une gestuelle asiatique ancestrale, le microblading, aussi appelée technique 6D, est un maquillage semi-permanent qui permet de restructurer un sourcil de manière « plus vraie que nature ».
il s’agit réellement d’une calligraphie des sourcils réalisée à l’aide d’un stylo métallique et de nano aiguilles réunies sur une même ligne qui forment une fine lame. Cela permet d’obtenir une réplique parfaite du sourcil naturel idéal en une heure de temps seulement. »
Comment procède la technicienne ? Elle redessine le sourcil et comble les trous en traçant un trait ultra fin qui imite le poil à la perfection. Effet naturel garanti dès la fin de la prestation !
Après la première séance, une séance de retouche est nécessaire environ trois semaines après pour fixer le travail de pigmentation et lui assurer une longue durée d’environ un an et demi.
Contrairement au maquillage permanent qui peut parfois virer au rouge ou au bleu au fil des mois, le microblading est durable dans le temps et s’estompe tout en douceur au bout d’un an et demi environ.
Cette technique consiste en effet à pigmenter les couches supérieures de l’épiderme à l’aide d’aiguilles. On se situe seulement à 0,2-0,3 mm sous l’épiderme alors que le dermographe électrique du maquillage semi-permanent va jusqu’à 0,5-0,8mm.
Du coup, on n’abîme pas les capillaires, on ne touche pas les bulbes et on n’a pas de problème de repousse de poils.
Puisque les aiguilles pénètrent moins profondément sous la peau, elles touchent moins de terminaisons nerveuses et cela fait moins mal que le maquillage semi-permanent.
De même on constate généralement moins de saignement. La cicatrisation n’en est que plus rapide. Pas de petites croûtes gênantes dans les jours qui suivent la prestation !